Dimanche 21 août 2016, Beijing.
je quitte Beijing, sa grisaille, pollution, ses couleurs grises et je m’envole pour les Philippines. 2850 km j’atterris dans la mégapole dans laquelle je pose deux jours mon baluchon avant de choisir ma prochaine destination parmi les 7100 îles de l’archipel.
Au milieu de la carte, l’île de Panglao proche de Bohol, Siquijor l’île des Sorciers et Dauin du Negro Oriental seront mes destinations pendant un mois.
Le bisaya chante à mes oreilles comme la voix ceux qui ont enchanté ma route. Douceur, gentillesse, accueil, partage…J’ai trouvé tout cela.
Je garde un souvenir extra-ordinaire de ce pays que j’ai pu découvrir de l’intérieur auprès, d’hommes, de femmes et d’enfants qui m’ont appris, des jeux, la nature environnante, les plantes, les arbres, les fleurs…et tellement plus.
Tellement de premières fois ici:
Première fois que je vois des poules qui volent et qui jouent dans les arbres et au dessus des maisons. ( Pourquoi les poules françaises ne volent-elles pas?)
Première fois que je vois des arbres qui poussent dans la mer. Etonnante mangrove.
Première fois que je vois un homme grimpe dans un cocotier devant moi alors que je lui demande une eau de coco.
Première fois que j’ai eu envie d’assassiner dans la région du Negro Oriental des chanteurs de karaoke qui s’égosillent dans un pauvre micro à partir de 3H, 4H ou 5H du matin. Mes limites auditives ont été atteintes.
Première fois que je vois des milliers de lucioles scintiller dans la mangrove.
Première fois que je me baigne dans une cascade souterraine, que je bois l’eau d’une stalactite…
Les Philippines ont laissé une belle empreinte.